Objectif:
La « MARQUE » D’une position simulant un jeu pénétrant, on doit s’organiser en ballon porté conduit par le demi de mêlée.
Cet exercice a pour but de mettre les joueurs en situation de relance de jeu après un regroupement proche de la ligne d’en-but adverse, environ 5 mètres, le ballon étant retardé. La consigne est le jeu debout en « maul », c’est une des phases de jeu que l’on voit moins fréquemment dans le rugby moderne que le jeu pénétrant et sa succession de jeux au sol.
Le jeu debout en ballon porté, ou MAUL, est une phase collective organisée et complexe, elle exige un bon niveau technique pour maintenir l’édifice en équilibre et une capacité à lutter avec des liaisons fortes entre les joueurs pour avancer vers la terre promise : l’en but adverse.
La règle n’autorise pas les joueurs à se lier entre eux avant d’arriver au contact de l’adversaire. Il est donc nécessaire de partir d’une situation de relance de jeu classique avec un N°10 pour le jeu déployé et des avants pour le jeu pénétrant. La redistribution des défenseurs adverses définit la zone faible où on construit le maul. Le réceptionneur se positionne à l’annonce du demi de mêlée, il entrera en contact avec le premier défenseur sans trop s’engager pour ne pas se faire plaquer ou se faire bloquer le ballon debout. Son premier soutien offensif vient se lier à lui, les conditions du maul sont réunies. L’objectif, c’est la MARQUE.
La défense est positionnée selon les consignes de l’éducateur, la passe déclenche la montée défensive. Un maul après un ruck ne peut être construit sur un ruck, il faut au moins une passe. Les règles concernant un maul doivent être respectées tant par les attaquants que par les défenseurs. Il faut bien faire la différence dans la pré-action selon le poste que chacun occupe dans l’organisation. C’est la lecture de l’organisation adverse qui définie la zone de relance. Un appui avant fort en entrant dans la percussion et un bras réactif entre l’adversaire et le ballon doit permettre au porteur du ballon de sécuriser celui-ci. Les soutiens offensifs très réactifs sont garants d’une organisation collective anticipée. Dans un combat collectif, il faut être en place avant les autres.